- Causalité (preuve médicale)
- Incapacité (conditions de travail) (poste de travail)
- Foulures et entorses (cervicaux)
- Foulures et entorses (trapèze)
- Tendinopathie (épaule)
L’employeur a interjeté appel de la décision datée du 31 mars 2022 du commissaire aux appels. La seule question en appel était le droit de la travailleuse à une indemnité pour une entorse myofaciale cervicale, une entorse trapézoïdale supérieure droite et une tendinose de la coiffe des rotateurs de l’épaule droite.
L’appel de l’employeur a été rejeté. Le droit de la travailleuse à une indemnité a été maintenu.Le représentant de la travailleuse a soutenu que les lésions découlaient des tâches répétitives dans un milieu dynamique à son poste de travail non ergonomique à domicile pendant la pandémie de COVID-19. La travailleuse devait assister à des rencontres peu espacées et elle avait peu d’occasions de repos pendant son quart de travail habituel. De plus, le comité a souligné que l’employeur n’avait pas fourni de chaise de bureau ergonomique adaptée ni de bureau ergonomique tel qu’utilisé au bureau. La travailleuse avait installé son clavier, son moniteur et sa souris sur sa table de salle à manger. Au vu de ces arguments, le comité a conclu que la travailleuse à domicile ne travaillait plus dans un poste de travail ergonomique que son employeur lui fournissait au bureau avec l’aide de la Commission. Le comité a estimé que, vu le poste de travail inapproprié, elle se retrouvait dans une position penchée vers l’avant avec son bras droit dominant pour taper à l’ordinateur et utiliser la souris pour effectuer ses tâches de représentante aux services à la clientèle Le comité a conclu que les tâches de la travailleuse avaient contribué de façon importante à l’apparition ou au développement de ses troubles.